Les 3 000 convertis à la Pentecôte (Actes 2)
Les 3 000 convertis à la Pentecôte (Actes 2)
C'était le jour de la Pentecôte.
Une foule immense, venue des quatre coins du monde juif. Des langues, des
visages, des traditions différentes… mais un même héritage spirituel. Et
soudain, le ciel s’est ouvert.
Un bruit comme un vent violent.
Et les disciples, autrefois
craintifs, se lèvent, remplis du Saint-Esprit, et proclament la grandeur
de Dieu dans des langues que tous peuvent comprendre.
Ce n’était pas une émotion
collective, comme les gens peuvent vouloir le croire, ou le prêcher ;
Ce n’était pas un hasard.
C’était l'accomplissement d’une promesse : Dieu qui descend, Dieu qui parle,
Dieu qui sauve.
Comme Christ l’avait dit :
je ne vous laisserai pas orphélin, je vous enverrai un consolateur, C’est-à-dire
cet Esprit de Vérité.
Alors Pierre prend la parole. Le
même Pierre qui avait renié. Mais maintenant revêtu de puissance, il se
lève et annonce Jésus crucifié et ressuscité.
Il n’adoucit pas son message. Il n’adapte pas son discours aux sensibilités. Il
dit :
« Que toute la
maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce
Jésus que vous avez crucifié. » (Actes 2:36)
Et là, les cœurs sont
transpercés. Pas par la condamnation. Par la vérité.
Par la lumière qui révèle le péché, mais aussi le chemin du salut.
Il annonce avec vigueur une vérité qui pourrait l’amener à le faire
transpercer la gorge, il parle d’un Christ, d’abord Seigneur (fait par leur
Dieu, le Dieu qu’ils connaissent) ; ensuite il parle de : il a fait
Christ ! et ensuite, il annonce qu’ils l’ont crucifié !!!
« Hommes frères, que ferons-nous ? » (v.37)
Ce cri du cœur est universel. Il
est celui de tous ceux qui, face à la vérité, ressentent leur éloignement de
Dieu.
Et Pierre répond :
«
Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour
le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » (v.38)
La grâce de Dieu est immédiate,
totale, et ouverte à tous.
Elle ne demande pas des œuvres,
mais un cœur repenti et une foi vivante.
Et ce jour-là, 3 000 personnes
passent de la mort à la vie.
Elles sont baptisées, intégrées
à la communauté, remplies de joie, persévérant dans
l’enseignement, la prière et la communion fraternelle.
C’est la naissance de l’Église,
pas comme une institution, mais comme un peuple nouveau, racheté,
animé par l’Esprit, centré sur Christ. Comme un Seul corps en
Christ.
Comme ces 3 000, tu peux dire
aujourd’hui :
« Que dois-je faire ? »
Et la réponse est la même :
Repens-toi. Reçois Jésus. Laisse
le Saint-Esprit faire de toi une nouvelle personne.
Ce n’était pas une prédication
impressionnante qui a changé ces cœurs. Ce n’était pas donc de la magie de
Pierre ou de qui que ce soit,
C’était l’Esprit de Dieu à
l’œuvre, par la vérité de l’Évangile.
Et ce même Esprit est encore là, maintenant, pour celui qui croit.
Viens, sois de ceux que Dieu
ajoute aujourd’hui à son peuple.
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