La conversion de Marie de Magdala (Luc 8 :2)
La conversion de Marie de
Magdala (Luc 8 :2)
L’histoire
de Marie de Magdala est l’une des plus bouleversantes de l’Évangile. Son nom
revient à plusieurs reprises dans les récits du Nouveau Testament, mais c’est
la leçon de Luc 8:2 que nous allons
décortiquer dans cette partie :
«
Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons. »
Marie
est une femme que beaucoup auraient fuie, jugée, oubliée, étiquetée. Elle était
tourmentée, dominée par des forces destructrices. Le chiffre "sept"
dans la Bible évoque souvent la plénitude, et ici, c’est la plénitude du mal
qui semble s’être acharnée contre elle. Son cœur, son esprit, son corps étaient
devenus le champ de bataille d’un combat invisible.
Mais
Jésus est passé par là. Et tout a changé.
Il
ne s’est pas arrêté à son passé. Il n’a pas vu une femme irrécupérable, mais
une âme précieuse à libérer. Il a posé sur elle un regard que personne ne lui
avait jamais offert : un regard qui ne condamne pas, mais qui restaure. Il a
parlé, et les ténèbres ont fui. Il a touché sa vie, et la paix est entrée.
Il
ne s’agit pas seulement d’une délivrance psychologique ou morale. Il s’agit
d’un miracle intérieur, profond, total. Ce que le monde avait brisé, Jésus l’a
reconstruit. Ce que les autres avaient étiqueté comme impur, lui l’a purifié.
Marie est devenue une femme libre. Et cette liberté nouvelle, elle ne l’a pas
gardée pour elle.
Marie
de Magdala n’est pas repartie vivre une vie ordinaire. Non. Elle a choisi de
suivre Jésus, de le servir, de l’aimer. Luc nous dit qu’elle faisait partie de
ces femmes qui « l’assistaient de leurs biens » (Luc 8:3). Elle est devenue
disciple. Pas une simple suiveuse, mais une femme engagée, présente jusqu’au
bout.
Car
Marie n’a pas abandonné Jésus, même quand tout le monde le faisait.
Elle
était au pied de la croix (Jean 19:25), alors que beaucoup d’hommes s’étaient
enfuis.
Elle
était au tombeau (Marc 16:1), le cœur lourd, mais fidèle.
Et
surtout, elle fut la première à voir le tombeau de Jésus ressuscité (Jean
20:16).
«
Marie ! » lui dit-il. Et elle répondit : "Rabbouni ! » (Jean 20:16) c’est
à dire "Mon maître."
Ce
n’est pas un hasard. Le Seigneur honore toujours ceux qu’il a relevés et qui
choisissent de marcher avec lui sans retour en arrière.
La
conversion de Marie n’est pas un simple épisode de délivrance, c’est une
histoire d’amour et de fidélité. Elle témoigne que :
Personne
n’est trop loin pour Dieu. Sept démons, mille chaînes, des années d’errance…
rien ne résiste à la puissance de Jésus.
La libération n’est que le début. Jésus ne se
contente pas de nous guérir : il nous appelle à le suivre, à bâtir notre vie
sur lui.
Cette
leçon nous apprend que « les plus grandes douleurs peuvent enfanter les
plus grandes fidélités. »
Dieu
élève les humbles. Marie, considérée par beaucoup comme une femme sans valeur,
est devenue l’une des premiers témoins de la résurrection. Dieu l’a honorée
d’une manière extraordinaire.
Notre
passé n’a pas le dernier mot. C’est la voix de Jésus qui déclare notre
identité, pas celle des autres.
Et
toi ? Quel est ton "Magdala" ? Quels sont les démons, les douleurs,
les chaînes qui te semblent insurmontables ? Jésus est capable de prononcer ton
nom comme il l’a fait pour Marie : avec autorité, douceur et résurrection.
N’attends
pas de devenir "présentable". Il vient là où tu es. Christ ne nous
demande pas de se délier de toutes nos chaines pour recevoir le salut, il ne
nous demande pas de s’infliger des sanctions, ou des douleurs chaleurs pour le
salut, il nous appelle, exactement dans notre condition naturelle, tel que nous
sommes, et il se chargera du reste !
Et
si tu as déjà été relevé (sauvé, reçu Christ comme ton sauveur et Seigneurà),
comme Marie, suis-le. Aime-le. Sers-le. Et reste là, même dans les heures
sombres.
Tu
verras sa gloire.
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